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Le
bureau de la directrice était petit, et les murs étaient blancs.
Mais malgré cela, la pièce restait sombre et effrayante. Au milieu,
devant un bureau gris en métal, se trouvaient deux chaises modernes
et confortables, rouges et blanches.
Quand Joylena, accompagnée d'un professeur, entra dans la pièce, elle remarqua en premier que la directrice n'était pas présente.
L'homme qui l'avait amenée lui demanda d'attendre patiemment dans le bureau et de s’asseoir sur l'une des deux chaises, ce qu'elle fit immédiatement. Puis, le professeur partit.
Joylena commença à stresser. Elle ne voulait pas parler à la directrice, et elle aurait juste préféré avoir cours, même si cela impliquait supporter le regard des autres élèves.
En face d'elle, sur le bureau, se trouvait un bocal rempli de bonbons. Joylena, de nature gourmande, n'avait toutefois aucune envie d'y goûter. Même si la situation n'était pas grave du tout, Joylena ressentait une horrible angoisse qui la fit pleurer.
Au même moment, la jeune fille entendit la porte s'ouvrir.
Un bruit de talons résonna dans la pièce, signifiant pour Joylena le début de la torture.
L'ombre de la silhouette d'une femme forte apparut sur le mur. Cette dernière avait attaché d'une pince noire ses cheveux gris et bouclés qui entouraient un visage un peu rond portant quelques traits de vieillesse ainsi que quelques tâches brunes. La femme avait l'air d'avoir la cinquantaine, et portait une longue robe gris foncé ainsi qu'une veste bleu marine recouverte de poils de chat.
A première vue, la directrice semblait affectueuse, mais quand elle se mit à afficher un sourire narquois, Joylena vit immédiatement ce que cachait cette femme aux regard doux.
Assise sur sa chaise de bureau, la directrice fixa la jeune fille angoissée.
Avant de lui expliquer la raison de sa convocation, la femme proposa d'une voix bienveillante à Joylena :
-Tu peux prendre un bonbon si tu veux.
Voyant que la jeune ne réagissait pas, la directrice continua :
-Bien, je suppose que tu connais la raison de ta convocation, n'est-ce pas ?
N'étant pas certaine et surtout étant beaucoup trop timide, Joylena répondit :
-Non...
La directrice insista alors :
-Tu en est sûre ?
-Oui
La femme, le regard toujours fixé dans les yeux de la jeune fille, s'expliqua :
-Les surveillants t'ont vu crier ce matin dans la cours puis te mettre ensuite à courir pour sortir du collège. Ton comportement a été très curieux et j'aimerais avoir des explications.
Joylena ne voulait pas en parler, et encore moins avec une personne inconnue à ses yeux. Elle ressentait énormément de colère envers sa directrice. Elle avait envie de hurler, de l'insulter ou même de se mettre à sortir de la pièce en claquant la porte mais quelque chose l'en empêcher, quelque chose qu'elle ne pouvait contrôler: sa timidité maladive, d'après elle.
Même si elle ne voulait pas parler, Joylena avait peur que la directrice insiste jusqu'à ce qu'elle dise un mot. Alors, sans détail et brièvement, elle s'exclama :
-J'ai eu mal au niveau du cœur alors j'ai crié.
La directrice n'en croyait pas un mot. D'une voix légèrement sévère mais toujours aussi douce, elle s'écria :
-Tu mens !
La jeune fille ne répondant toujours pas, elle changea de conversation :
-Dis moi, quel est ton plat préféré ?
Joylena, un peu surprise et toujours aussi timide, répondit :
-Je ne sais pas...
La directrice voyait bien qu'elle n'arriverait jamais à mettre en confiance la jeune fille, alors tout simplement elle lui dit de retourner en classe.
Joylena sortit donc du bureau, les larmes aux yeux, les battements de son cœur encore rapides et les mains toujours tremblantes. A présent, Joy devait retourné en classe sous les regards de ses camarades et attendre patiemment l'heure de la récréation, moment qu'elle redoutait encore plus.
Quand Joylena, accompagnée d'un professeur, entra dans la pièce, elle remarqua en premier que la directrice n'était pas présente.
L'homme qui l'avait amenée lui demanda d'attendre patiemment dans le bureau et de s’asseoir sur l'une des deux chaises, ce qu'elle fit immédiatement. Puis, le professeur partit.
Joylena commença à stresser. Elle ne voulait pas parler à la directrice, et elle aurait juste préféré avoir cours, même si cela impliquait supporter le regard des autres élèves.
En face d'elle, sur le bureau, se trouvait un bocal rempli de bonbons. Joylena, de nature gourmande, n'avait toutefois aucune envie d'y goûter. Même si la situation n'était pas grave du tout, Joylena ressentait une horrible angoisse qui la fit pleurer.
Au même moment, la jeune fille entendit la porte s'ouvrir.
Un bruit de talons résonna dans la pièce, signifiant pour Joylena le début de la torture.
L'ombre de la silhouette d'une femme forte apparut sur le mur. Cette dernière avait attaché d'une pince noire ses cheveux gris et bouclés qui entouraient un visage un peu rond portant quelques traits de vieillesse ainsi que quelques tâches brunes. La femme avait l'air d'avoir la cinquantaine, et portait une longue robe gris foncé ainsi qu'une veste bleu marine recouverte de poils de chat.
A première vue, la directrice semblait affectueuse, mais quand elle se mit à afficher un sourire narquois, Joylena vit immédiatement ce que cachait cette femme aux regard doux.
Assise sur sa chaise de bureau, la directrice fixa la jeune fille angoissée.
Avant de lui expliquer la raison de sa convocation, la femme proposa d'une voix bienveillante à Joylena :
-Tu peux prendre un bonbon si tu veux.
Voyant que la jeune ne réagissait pas, la directrice continua :
-Bien, je suppose que tu connais la raison de ta convocation, n'est-ce pas ?
N'étant pas certaine et surtout étant beaucoup trop timide, Joylena répondit :
-Non...
La directrice insista alors :
-Tu en est sûre ?
-Oui
La femme, le regard toujours fixé dans les yeux de la jeune fille, s'expliqua :
-Les surveillants t'ont vu crier ce matin dans la cours puis te mettre ensuite à courir pour sortir du collège. Ton comportement a été très curieux et j'aimerais avoir des explications.
Joylena ne voulait pas en parler, et encore moins avec une personne inconnue à ses yeux. Elle ressentait énormément de colère envers sa directrice. Elle avait envie de hurler, de l'insulter ou même de se mettre à sortir de la pièce en claquant la porte mais quelque chose l'en empêcher, quelque chose qu'elle ne pouvait contrôler: sa timidité maladive, d'après elle.
Même si elle ne voulait pas parler, Joylena avait peur que la directrice insiste jusqu'à ce qu'elle dise un mot. Alors, sans détail et brièvement, elle s'exclama :
-J'ai eu mal au niveau du cœur alors j'ai crié.
La directrice n'en croyait pas un mot. D'une voix légèrement sévère mais toujours aussi douce, elle s'écria :
-Tu mens !
La jeune fille ne répondant toujours pas, elle changea de conversation :
-Dis moi, quel est ton plat préféré ?
Joylena, un peu surprise et toujours aussi timide, répondit :
-Je ne sais pas...
La directrice voyait bien qu'elle n'arriverait jamais à mettre en confiance la jeune fille, alors tout simplement elle lui dit de retourner en classe.
Joylena sortit donc du bureau, les larmes aux yeux, les battements de son cœur encore rapides et les mains toujours tremblantes. A présent, Joy devait retourné en classe sous les regards de ses camarades et attendre patiemment l'heure de la récréation, moment qu'elle redoutait encore plus.
A suivre...
Gros remerciement à Catalena, ma correctrice adoré.
N'hésitez pas à me donner votre avis sur le topic officiel de Joylena, ICI.
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